La Métamorphose de Kafka

Publié le : 02 avril 20216 mins de lecture

La Métamorphose, le roman le plus connu de Franz Kafka, a été publié en 1915 à Leipzig. Le titre original est Die Verwandlung. Le roman a été initialement pensé, et en partie écrit, en 1912, alors que Kafka travaillait sur ce qui allait devenir l’Amérique, un roman inachevé qui portait initialement le titre de « The Missing ».

Plan de l’article

Synthèse 

Gregor Samsa est un vendeur et voyageur familial loyal et dévoué. Il vit dans la maison de ses parents, où vit également sa sœur. C’est lui qui pourvoit aux besoins économiques de chacun, c’est pourquoi son travail est fondamental. Chaque matin, il se réveille très tôt pour prendre le train et commencer sa journée de travail. Mais ce matin-là, quand la narration commence, il lui est impossible de sortir du lit parce qu’il s’est transformé en cafard.

Les proportions sont celles d’un cafard géant, couché sur le lit et agitant ses petites pattes. C’est lui, parce qu’il a conservé sa conscience de soi, mais en même temps il n’est plus lui-même, parce que la voix, en plus du corps, a également pris l’apparence d’un insecte.

Il est tard, il est plus de sept heures et Gregor ne s’est pas encore levé ; il ne peut pas le faire car il lui est impossible de se retourner sur ses pattes. Ses parents et sa sœur se sont réveillés et commencent à s’inquiéter du fait que Gregor ne va pas travailler. Ils l’appellent et lui, essayant de parler d’une voix semi-humaine, tente de les calmer.

Pendant ce temps, comme un groom devait l’attendre à la gare et ne l’a pas vu arriver, la compagnie a envoyé le procureur pour le surveiller. Gregor tente de sortir du lit mais son nouveau corps l’empêche de faire des mouvements brusques et pendant que ses parents amusent le procureur qui commence à s’impatienter, Gregor saute du lit en tombant lourdement sur le sol. Il tente de rassurer tout le monde, ajoutant qu’il va bientôt quitter la pièce mais que sa voix ressemble plus à celle d’un animal qu’à celle d’un être humain.

Le procureur s’irrite, pense qu’on se joue de lui et avertit Gregor que s’il continue sur cette voie, il sera renvoyé. Il se plaint également à ses parents des mauvaises performances de Gregor au travail, disant que ces derniers mois, ses performances professionnelles se sont détériorées. C’est alors que Gregor, avec un immense effort, parvient à ouvrir la porte avec ce qui n’est plus sa bouche.

Le procureur, horrifié, sort en courant de la maison et se précipite dans les escaliers. La mère, voyant ce que son fils est devenu, s’évanouit tandis que le père le poursuit en le frappant avec un journal. La porte de la chambre est fermée. Gregor est épuisé et s’endort. Lorsqu’il se réveille, il trouve du lait près du lit mais ne peut pas le boire, son goût a changé. jean claude, livre poche, femme ménage, jeune homme, poster avis, franz kafka, gregor samsa, kafka métamorphose, métamorphose franz, clémentine beauvais, lettre pere, claude David, métamorphose gregor, kafka journal, monstrueux insecte, métamorphose kafka, die verwandlung, alexandre vialatte, gregoire samsa, reves agites.

Dans les jours qui suivent, il découvre le mouvement et décide de se cacher sous le canapé, afin que sa sœur puisse lui apporter une nourriture plus appropriée et nettoyer la pièce. Gregor passe ses journées à écouter les discours des membres de sa famille, qui sont de plus en plus sombres en raison des problèmes économiques que l’état de Gregor a aggravés. Ses jours passent sans qu’il puisse quitter la chambre ; il peut cependant voir, caché sous le canapé, sa sœur lui apportant de la nourriture. Il se précipite également dans la pièce, escaladant les murs pour tester ses nouvelles compétences.

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La chute

Gregor, après avoir entendu la discussion de sa famille sur son avenir, se rend compte qu’il est un fardeau inutile et qu’il n’a plus aucun espoir d’être protégé et aidé par les siens. Il se laisse alors aller à un déclin inexorable : il ne mange plus jusqu’à ce qu’il perde ses forces et meure. Sa famille, après avoir découvert la carcasse, se débarrasse de Gregor et commence une nouvelle vie. Ils déménagent dans un appartement plus petit et commencent à espérer épouser leur fille.

Interprétation

Comme tous les chefs-d’œuvre, la Métamorphose de Kafka se prête à différentes interprétations. La première et la plus spontanée concerne le thème du différent, celui qui est marginalisé dans la famille et dans la société à cause de son apparence, de ses idées, de son comportement et aussi de ses choix.

Il est probable que dans ce cas, Kafka ait voulu exprimer ses conflits familiaux qui ont toujours rendu sa relation avec l’institution familiale difficile et complexe. Au-delà de cela, le roman présente de fortes veines de sarcasme ironique, qui ont été peu prises en considération car on a préféré les considérer comme une expression du roman tragique qui l’emporte sur toutes les autres considérations.

Cependant, si vous lisez attentivement la première partie, vous pouvez voir comment la situation physique du protagoniste l’amène, implicitement, à s’ironiser, même s’il sera plus tard anéanti par l’égoïsme et la cruauté de son père et la faiblesse de sa mère.

Il est également intéressant d’en savoir plus sur la manière dont les membres de la famille changent leur attitude envers leur fils. Tant qu’il travaille, l’acceptation de son rôle social est considérée avec respect et admiration par ses parents, mais lorsqu’il devient un fardeau, son rôle est bouleversé et c’est presque avec soulagement que ses parents et sa sœur apprennent sa mort.

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