« Merdre ! ». Voilà le premier mot et sûrement le plus célèbre de la pièce Ubu roi d’Alfred Jarry. Et le scandale est né en raison de cette grossièreté tout à fait revendiquée. Car l’intrigue, en tant que telle, ne saurait susciter de scandale. (suite…)
Après avoir lu La Cagnotte, je m’étais gardé un peu de Labiche sous la main… Comme je le disais dans l’article sur La Cagnotte, tout est bon dans Labiche : mais il fallait que le dramaturge confirme pour devenir un de mes chouchous. (suite…)
Ce roman de Peter Handke déconcerte et par son histoire et par son style, volontairement sec et laconique. La femme gauchère, c’est Marianne, mariée à Bruno et mère d’un fils de huit ans. Un jour, sans raison, elle demande à son mari (suite…)
Le théâtre de Tchekhov est toujours touchant parce qu’il évoque la destruction de l’ancien monde au profit d’un nouvel ordre qui nous effraie, dont on se plaint et contre lequel il n’ y a rien à faire. Cette destruction se fait sentir au (suite…)
Eugène Onéguine est un roman en vers et d’emblée Pouchkine nous place entre le romanesque et la poésie créant ainsi un mélange étrange mais épatant pour le lecteur. En effet, certains passages sont vraiment narratifs et nous (suite…)
Je me demande souvent ce qui fait qu’un écrivain est destiné à devenir un grand écrivain Je cherche non pas des trucs et astuces dans leurs travaux, je ne collectionne pas leurs bons mots, dénichés dans leurs canevas ou leurs (suite…)
Ce roman de Sarraute ne peut que surprendre le lecteur habitué à une narration traditionnelle. Et pour cause, dès la première page, l’auteur déstabilise son lecteur. Il règne dans le roman une instabilité narrative. A plusieurs reprises (suite…)
Romain Gary, avec ce roman, attaque de front la thématique centrale de la virilité masculine dans nos sociétés où l’homme semble avoir, sur ses épaules, le poids d’une image de lui où vigueur et solidité sont nécessairement (suite…)
Le désir de Jupiter est tout entier orienté vers Alcmène ; le dieu des dieux attend, comme à l’accoutumée, que la belle mortelle lui ouvre sa couche. Voilà pour la trame classique. Mais voilà, Alcmène n’a pas la vanité, l’ambition des (suite…)
« Diabolique », c’est le premier mot qui me vient à l’esprit en fermant le livre de Strindberg. Cette pièce nous montre toute l’étendue de la soif de pouvoir d’une femme, Laura, sur son mari, Le Capitaine. En désaccord quant à (suite…)